Le silence pesait sur l’abbaye de façon identique à un suaire. Le vent qui s’infiltrait par les fissures des murs semblait porter des murmures indistincts, à savoir si la pierre elle-même conservait la souvenance des âmes disparues. Le moine restait prostré devant le manuscrit, sa souffle saccadée, les doigts crispées https://raymondcztoj.answerblogs.com/34034897/le-écrit-des-âmes-errantes